En classes préparatoires beaucoup pensent que la réussite est due au talent.
Si les facilités scolaires peuvent jouer une part, c’est en réalité assez minime.
Il y a en réalité ceux qui travaillent assez et ceux qui ne travaillent pas assez. Ceux qui travaillent bien et ceux qui travaillent mal.
Pour bien travailler, et en quantité suffisante, la motivation est votre meilleur allié.
Essayons de voir ensemble comment vous pouvez faire en sorte de rester motivés pendant 2 ans. Mais surtout comment transformer votre motivation en plaisir.
Certains avec… et d’autres pas.
Des étudiants en classe préparatoire vont réussir à conserver une motivation de fer du début à la fin et d’autres (beaucoup d’autres…) vont avoir des hauts (beaucoup) et des bas (également beaucoup). Il est très rare de se trouver dans la première catégorie et plutôt totalement normal d’avoir des moments où il est plus difficile de travailler.
Comment maintenir le cap jusqu’au bout ?
La classe préparatoire est une période intense et exigeante, où la motivation peut facilement flancher. Entre la fatigue, la pression et les doutes qui peuvent s’installer, il est important de trouver des astuces – même si on vous le dit tout de suite : pas de recette miracle – pour maintenir le cap jusqu’au bout. Voici cependant quelques conseils qui peuvent vous servir : ****
- Définissez des objectifs clairs et réalisables : pour rester motivé sur la longueur, il est important de savoir où vous allez. Vous pouvez par exemple établir une liste d’objectifs à court et à long terme et l’alimenter au fil des semaines / mois / années. On vous conseille aussi de l’afficher à un endroit visible pour vous rappeler constamment ce pourquoi vous êtes là. C’est le principe des “babysteps” : si l’objectif final (métaphorique situé en haut de l’escalier) vous semble trop haut alors il faut se concentrer sur des petits progrès réguliers (les marches de l’escalier). Quand on a planifié sa montée de l’escalier c’est plus simple !
- Identifiez vos sources de motivation : certaines matières seront peut-être plus agréables à travailler pour vous, car vous vous sentirez performant ou vous serez passionnés par les sujets abordés. Il est important que vous les définissiez afin de trouver du plaisir dans votre travail, ce qui accentuera fortement votre détermination !
- Protégez-vous de la procrastination : la charge de travail conséquente et la pression en classe préparatoire peuvent rapidement laisser place à la procrastination. Plus vous reculez les échéances et moins vous serez motivé pour faire les tâches en attentes. On vous conseille d’établir un planning de travail régulier, ou alors les fameuses “to-do lists”, listes des choses à faire pour identifier efficacement les prochaines étapes. La prépa c’est beaucoup plus de la discipline que de la véritable motivation. Notre meilleur conseil c’est de commencer par les matières que vous n’avez pas envie de travailler. Les anglais disent “Eat the frog” ce qui a donné son nom a des méthodes de productivités que vous pourrez trouver sur internet.
- Trouvez un bon équilibre entre travail et loisirs : à chaque étape de la classe préparatoire, il est important de s’accorder des moments de détente et de loisirs pour éviter l’épuisement mental. Accordez vous des pauses régulières, faites du sport (on y reviendra), aérez-vous régulièrement pour laisser votre esprit se reposer. Nous ne connaissons personne qui, en ayant travaillé “non-stop” pendant deux ans de 8h à minuit ait intégré l’école de ses rêves. Ce n’est physiquement pas possible de tenir. Si c’est votre cas : bravo et n’hésitez pas à nous contacter car nous serions curieux de savoir comment il est possible de rester productif sur une si grande période !
- Restez positif : la pensée positive a un impact important sur la motivation. Savourez vos succès, concentrez-vous sur ce que vous comprenez, même lorsque c’est marginal. Il est crucial de ne pas se laisser décourager par les obstacles rencontrés en cours de route.
L’hiver en prépa : un cap difficile à passer
Que ce soit en première ou en deuxième année de classe préparatoire, l’hiver est souvent une période difficile pour les étudiants. La fatigue accumulée, les journées plus courtes et le manque de lumière peuvent rendre la motivation plus difficile à trouver.
Pour les étudiants en première année on commence à en avoir assez de ces notes trop basses et on ne voit pas forcément encore les résultats du travail fourni (et c’est normal, si c’était immédiat on aurait pas besoin de 2 ans).
Pourtant, c’est justement à ce moment-là qu’il est important de tenir bon et de ne pas se laisser abattre : chaque jour compte et il faut savoir également profiter de cette période pour continuer à progresser de façon continue.
Il est évidemment essentiel de s’accorder des moments de pause et de détente pour recharger les batteries : ne pas prendre de vacances est par exemple quelque chose à totalement proscrire. Si vous ne vous sentez pas de prendre une semaine complète obligez-vous quand même à passer 2 à 3 jours sans RIEN faire (c’est surtout valable pour les étudiants en deuxième année qui, le stress montant, peuvent avoir du mal à faire des pauses).
Un des meilleurs remèdes contre la fatigue et le stress c’est… de prendre ses chaussures de sport et d’aller courir. Même quelques minutes. Cela fait un bien fou au corps et permet de libérer l’esprit. Evidemment c’est le serpent qui se mord la queue car aller courir en novembre quand il fait froid et qu’il pleut… ça peut donner envie de faire des maths à la place !
Le credo : ne rien pouvoir regretter
À l’approche des concours, la pression peut vite monter.
Les doutes peuvent s’installer, et il est facile de se laisser envahir par la peur de considérer qu’on ne sera jamais prêt.
Je dois vous faire une confidence : vous ne serez jamais prêt !
Il faudrait être trilingue, excellent aussi bien en maths qu’en littérature et savoir tout sur tout en économie ou géopolitique… évidemment c’est impossible.
Ce que vous pouvez faire en revanche c’est donner votre maximum
Arriver le jour de l’épreuve en étant en mesure de se dire “j’ai tout fait pour donner mon maximum, maintenant alea jacta est” est un énorme avantage. Cela permet de se concentrer uniquement sur sa performance à l’instant T et de ne pas sans cesse regretter de n’avoir pas assez révisé “tel chapitre”.
L’essentiel est d’avoir donné son maximum, jour après jour.
Prendre soin de soi
En classe préparatoire on a parfois tendance à considérer que l’Alfa et l’Omega de son existence se résume au sacro-saint concours… c’est évidemment une erreur. La classe préparatoire et la réussite au concours ressemble beaucoup plus à un marathon durant lequel on essaie de prendre un maximum de plaisir qu’à un sprint réalisé en apnée.
Pour maintenir la motivation jusqu’au bout, il est important de bien s’alimenter, de bien dormir et de faire du sport (comme mentionné au-dessus).
L’ambiance de classe est aussi capitale. Si vous sentez que la logique de groupe n’est pas porteuse dans votre classe alors assurez vous d’avoir quelques camarades de travail qui partagent les même ambitions que vous et avec qui vous pouvez travailler.
La classe préparatoire : une école de la résilience
Enfin, pour viser la meilleure école possible, la persévérance est essentielle. Même en cas d’échecs, il ne faut pas se décourager et continuer à avancer. Pour cela, il est important de garder en tête ses objectifs à long terme et de rester concentré sur les efforts à fournir pour y arriver. En s’appuyant sur les conseils précédents, il est possible de maintenir la motivation jusqu’au bout et d’atteindre ses objectifs, quelle que soit l’école visée.
Pour développer la persévérance, il est important de se fixer des objectifs clairs et réalisables, de travailler régulièrement et de rester concentré. Il est également important de s’entourer de personnes positives qui peuvent encourager et soutenir en cas de besoin. Rappelez-vous aussi que la persévérance n’est pas synonyme de rigidité. Il faut savoir s’adapter aux changements et être ouvert aux nouvelles idées et aux nouvelles façons de travailler. Cela peut aider à surmonter les obstacles et à trouver de nouvelles solutions pour progresser.
En somme, la motivation en classe préparatoire est une question de persévérance, de concentration et d’organisation. En gardant en tête ses objectifs, en s’accordant des moments de pause et en misant sur le collectif, il est possible de maintenir la motivation tout au long de l’année.
Chez WeiD Prépa, nous appliquons tous ces conseils pour accompagner nos étudiants vers la réussite.