Quels métiers en sortant d’HEC ?

La reine des Écoles de Commerce ? C’est en tout cas ce que laisse penser le Financial Times lorsqu’il classe HEC Paris première Business School au niveau européen en 2022.

En sortant de cette école, les jeunes diplômés font face à un océan de possibilités quant à leur choix de métier. Mais choisir, c’est renoncer… Ce choix est essentiel pour les étudiants d’HEC qui veulent façonner au mieux le début de leur carrière professionnelle.

“Tu es à HEC ? Tu peux faire ce que tu veux maintenant !”

Et pourtant, on retrouve des orientations et tendances qui évoluent moins dans le temps que ce qu’on pourrait penser.

Pour parler chiffres, en sortant de l’école, HEC estime que le salaire moyen des jeunes diplômés est de 60 000 euros brut annuel, et qu’il monte jusqu’à 107 000 euros annuels trois ans après leur sortie. Mais pour faire quel métier ? Dans cet article, on verra comment les formations d’HEC tracent une première voie pour les carrières de ses étudiants puis on analysera les tendances dans les choix de métiers de ces derniers après leur diplôme.

Les formations au sein d’HEC, un tremplin pour le monde professionnel

Le Programme Grande École d’HEC dure trois ans ; deux ans d’enseignement généraliste suivis d’un an de master spécialisé. Les cours du tronc commun d’HEC Paris sont conçus pour fournir une base solide dans différents domaines de la gestion et de l’administration des entreprises. Voici quelques exemples de cours typiquement enseignés :

  • Comptabilité financière : Introduction aux principes fondamentaux de la comptabilité et à l’analyse des états financiers.
  • Finance d’entreprise : Évaluation des investissements, gestion du capital, sources de financement et décisions financières dans une entreprise.
  • Marketing : Concepts fondamentaux du marketing, études de marché, comportement du consommateur et développement de stratégies marketing.
  • Économie : Principes de base de l’économie, macroéconomie et microéconomie, analyse économique des marchés.

En plus des cours obligatoires, les étudiants peuvent façonner leur parcours en choisissant des électifs, cours optionnels sur des sujets très divers. Ils peuvent être techniques (maîtrise d’Excel, création d’un business plan, etc.), culturels (histoire des religions, oenologie, etc.) ou encore sportifs.

Après cette formation généraliste, les étudiants d’HEC Paris doivent choisir pour leur dernière année une spécialisation. Plus de trente parcours différents sont possibles, ce qui leur permet de gagner en expertise sur un sujet qui les intéresse ; en finance, en marketing, en stratégie, en droit…

Il existe six familles de spécialisations à HEC : Management, Droit, Affaires publiques, Médias, art et création, Sciences cognitives et Journalisme.

Le choix de la majeure détermine d’une part les cours reçus pendant la dernière année d’école mais aussi le diplôme que l’étudiant recevra. Il oriente considérablement le jeune diplômé vers un type de carrière et lui permet de gagner en expertise sur ces sujets.

Des carrières encore majoritairement “traditionnelles”

Les carrières historiques ou traditionnelles restent aujourd’hui les plus choisies. On pense entre autres aux métiers du conseil, de la finance et de l’audit, du marketing…

Selon HEC, plus du tiers de ses diplômés débutent leur carrière dans le conseil. Les grands cabinets de conseil en stratégie comme McKinsey, BCG et Bain sont parmi les principaux recruteurs de l’école. Ensuite, presque 25% des étudiants commencent leur carrière dans les services financiers (audit, finance…). Les fameuses carrières en M&A – ou Fusions-Acquisitions – sont très prisées par les étudiants d’HEC. Ils sont nombreux à choisir ces métiers, considérés comme la “voie royale” après leurs études. Parmi les banques vers lesquels les jeunes diplômés se dirigent, on peut nommer J.P. Morgan, la Société Générale, Goldman Sachs…

En résumé, si vous demandez à un étudiant d’HEC ce qu’il veut faire plus tard, vous aurez plus d’une chance sur deux qu’il vous répondre “du conseil” ou “de la finance”.

Ces métiers sont réputés, formateurs et permettent à de nombreux ex-étudiants d’HEC d’apprendre beaucoup en travaillant souvent de façon très soutenue. Ils permettent aussi de découvrir de nombreux secteurs et problématiques d’entreprise ce qui est souvent utile pour les jeunes qui arrivent sur le monde du travail sans savoir véritablement ce qu’ils veulent faire.

Enfin, la puissance du réseau de l’école, avec ses 68 000 diplômés à travers le monde entretient aussi la tendance. Les témoignages, rencontres, activités et événements organisés par HEC permettent des premiers contacts avec les professionnels de ces milieux.

De nombreux anciens élèves estiment qu’HEC encourage tout particulièrement ses étudiants à s’orienter vers ces voies pour “gonfler leurs statistiques” de salaires de sortie, pour entretenir ses relations avec des acteurs professionnels puissants et pour maintenir l’image de prestige de l’école.

Une nouvelle vague de métiers

Même si les carrières traditionnelles restent majoritaires, les tendances et modes de vie au travail ont considérablement évolué depuis quelques années. De plus en plus, les jeunes diplômés cherchent à entrer dans des entreprises “à taille humaine”, ou à retrouver un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Cette tendance est tout particulièrement présente à HEC Paris.

Déjà, la voie entrepreneuriale est devenue une autre voie royale. La majeure X-HEC Entrepreneurs, deuxième année de master dédiée au thème de l’entrepreneuriat, est fortement demandée par les étudiants. Aussi, les diplômés d’HEC sont très présents dans les aventures entrepreneuriales à succès ; on peut penser à Stanislas Niox-Château, HEC 2010 fondateur et CEO de Doctolib. Dans les classements des start-ups françaises à succès, les statistiques d’HEC sont très positives ; 25% des entreprises du classement du Next40 et 20% des start-ups du classement FT120 ont un ou plusieurs co-fondateurs HEC. Aujourd’hui, les diplômés HEC Paris sont à l’origine de la création de 4 licornes françaises ; Mirakl, Doctolib, Ynsect et Ivalua. Enfin, selon l’école, en 2020 les fondateurs diplômés d’HEC ont levé plus d’un milliard d’euros.

Attention cependant, très peu de ces start-ups à succès ont été créées en sortant tout juste d’HEC. La majeure partie d’entre eux a lancé son propre projet 5 à 15 ans après son diplôme. Les chiffres d’HEC sont donc à prendre avec des pincettes !

Mais on observe quand même de véritables changements dans les tendances et les envies des étudiants d’HEC. D’une part, le nombre étudiants se dirigeant vers des petites entreprises et start-ups a beaucoup augmenté. Le confort de vie souvent présent en start-up et l’environnement stimulant et jeune attire beaucoup les étudiants d’HEC. En particulier, les étudiants choisissent de plus en plus des stages dans des petites structures, avec le rôle en vogue de “Bras droit du CEO”. D’autre part, les carrières considérées comme classiques ont elles-mêmes évolué. Si un tiers des jeunes diplômés choisit de faire du conseil, une partie d’entre eux ne choisit plus seulement des grands cabinets mais décide de travailler pour des jeunes ou petits cabinets sur des sujets environnementaux, sociaux, etc.

Les enjeux climatiques entrent effectivement de plus en plus en compte dans la décision des étudiants. HEC a réformé son parcours académique pour aller dans ce sens ; interventions et ateliers pour le climat, création du cursus “Purpose and Sustainability” afin de sensibiliser les étudiants tout au long de leurs études à HEC sur les enjeux de climat et de sens dans le monde de l’entreprise… En réalité, les étudiants d’HEC sont de plus en plus attentifs à ce sujet et le prennent en compte dans leurs choix de métiers. Mais il semble que, pour une majorité, ce ne soit pas encore leur critère principal dans ces décisions.

Bien-sûr cet article n’est pas exhaustif et les carrières en sortant d’HEC Paris sont très diverses, et les chemins pour y arriver le sont aussi. Si les métiers évoqués représentent une grande partie des débouchés, de nombreuses autres voies sont aussi empruntées ; marketing, luxe, droit, art, industrie, média, secteurs public et ONG, data et technologie sont aussi des carrières choisies par de nombreux étudiants.

L’importance d’anticiper dès la classe préparatoire

Si HEC est désormais loin de recruter simplement des étudiants issus de la classe préparatoire cela représente cependant une partie non négligeable de leurs effectifs. Mais ce “Tu es à HEC ? Tu peux faire ce que tu veux maintenant !” dont nous parlions dans l’introduction est beaucoup plus déroutant pour ces étudiants que pour des étudiants recrutés pour le Master et qui ont, par définition, souvent déjà eu des expériences professionnelles ou entrepreneuriales un peu plus conséquentes.

Il est donc primordial de ne pas se “jeter dans le grand bain” avec comme objectif de rentrée uniquement le week-end d’intégration. En réalité c’est un travail qui peut se faire dès la première année de classe préparatoire.

En effet, chez WeiD, nous vous permettons dès la prépa d’y voir plus clair sur le monde professionnel avec la possibilité de choisir des “Majeures”, cours et interventions sur les sujets qui vous intéressent (luxe, finance, data, marketing, etc.). Ceci vous permettra de faire un choix plus éclairé au début de votre carrière et d’échapper aux chemins qui peuvent sembler “tout tracés” de votre future école !

Les préparationnaires de WeiD doivent également faire un stage entre la première et la deuxième année de prépa ce qui leur permet d’affiner de manière plus mature que simplement en se préparant un projet fictif de manière à avoir quelque chose à dire lors des fameux “entretiens de personnalités” exigés dans les autres écoles.

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